Carnet de bord

Publié le par mag

Je n'en peux plus, l'Ukraine est en train de me tuer ! Jexagère peut-être un peu, mais ces routes sont en tous cas en train de tuer en moi l'envie de continuer ...
Ca ne fait que monter et descendre, les descentes, je veux bien et encore : les routes sont tellement mauvaises que je me fais peur dès que je laisse un peu aller et, comme je ne peux pas quitter l'avant des yeux, je ne peux plus surveiller le rétro et dois donc rester bien à droite, là où il y a forcément le plus de trous et de bosses. Mais les montées ... entre 7 h et 9 h du matin, tout va bien, à partir de 11 h je commence vraiment à en baver et après 14 h je ne tiens plus. Alors, je m'arrête. Bon, Sauf, qu'aujourd'hui, je suis repartie à 17 h et qu'à 17 h 30 je m'arrête, le moral à zéro parce que je n'y arrive pas, il fait vraiment trop chaud pour ces montées. Je ne peux plus lutter. J'en finis presque par regretter la pluie, comme m'avait dit Hervé ! Peut-être qu'il faut que je pose carrément la tente ou au moins la moustiquaire et que j'accepte l'idée de partir le matin vers 4 h 30 pour m'arrêter vers 13 h puis de nouveau de 18 à 21 h avec une grosse pause et une deuxième partie de sommeil l'après-midi ... Peut-être que c'est la seule solution pour moi. La, pour le coup, le côté humain et rencontres passe vraiment à la trappe ! Ou alors je pars "normalemebnt" à 8 h le matin et je m'arrête complètement dès qu'il fait trop chaud, vers 14 h ... Mais après je fais quoi ? Ou encore je change mes projets et je vais vers le nord où il fait moins chaud ... Ou bien je laisse tout tomber, je monte dans un train et je rentre. Je ne sais plus ...  Contre la distance à parcourir, il faut rouler, ça je sais faire, contre la pluie, s'habiller, s'abriter, monter le camp dans le bon ordre et à un bon endroit, d'accord. Contre le froid, rouler encore, sans s'arrêter, être moins bête et s'habiller comme il faut, éventuellement dormir au chaud, ça va aussi, tant que ce n'est pas l'hotel tous les soirs. Mais, face à la chaleur, je ne sais pas lutter, je ne sais pas quoi faire. Les prochains jours me verront trouver une solution ...  ou pas ...
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